Plantée dans les années 1960, la forêt de Be’eri s’étend sur plus de 1 200 hectares. Elle est célèbre pour ses superbes floraisons d’anémones chaque hiver. Ces paysages éclatants attirent des milliers de visiteurs lors du festival annuel Darom Adom (Sud rouge), enchantant familles, amoureux de la nature et cyclistes qui apprécient ses sentiers, ses panoramas et son atmosphère paisible.
La forêt de Be’eri est bien plus qu’un havre de verdure ; elle incarne la résilience et le renouveau, illustrant la capacité de la nature à s’épanouir contre toute attente. Ses services écosystémiques sont essentiels : prévention de la désertification, soutien à une flore et une faune locales diversifiées, et rôle de zone tampon naturelle qui stabilise l’environnement et le climat de la région.
Les destructions et leurs conséquences
Au fil des années, la forêt de Be’eri a subi de multiples ravages, notamment des incendies causés par des attaques terroristes et des engins incendiaires, en particulier durant l’opération Bordure protectrice en 2014. Mais la destruction provoquée par le massacre du 7-Octobre et la guerre Épées de fer qui s’en est suivie est sans précédent.
Près de la moitié de la forêt a été endommagée, avec 500 hectares nécessitant une restauration urgente. Cette perte se ressent profondément – non seulement dans le paysage transformé, mais aussi dans le cœur des habitants de cette région meurtrie.
La renaissance de la forêt de Be’eri ne concerne pas seulement les arbres : il s’agit de restaurer la nature et les communautés qui l’entourent. Danny Ben-David, responsable de la région du Néguev occidental pour le KKL-JNF, souligne que, si la restauration de la forêt est en cours, l’urgence demeure la reconstruction des communautés voisines. La perte tragique de nombreux partenaires locaux de confiance lors du massacre du 7-Octobre donne à cette mission une dimension profondément intime, transformant la restauration de Be’eri en un symbole de résilience et de renouveau.
Planter le chemin d’un nouveau départ
Le KKL-JNF mène un plan global pour restaurer la forêt de Be’eri et assurer sa durabilité à long terme. Ses principales composantes sont :
La zone prévue pour la replantation se situe à proximité du kibboutz Be’eri, une communauté ayant traversé des épreuves inimaginables, et près du mémorial du site du festival de musique Nova à Reïm, géré par le KKL.









