Le Livre d’Or est le plus particulier des livres d’honneur du KKL. Dans les pages de ce livre, on peut trouver la liste d’événements spéciaux qui se sont produits dans la vie du peuple lors du dernier siècle de l’histoire juive. Chaque volume du Livre d’Or décrit une phase de l’histoire juive moderne et la contribution du KKL quant au développement et la préservation de la terre pour et par le peuple juif.
L’inscription au Livre d’Or représente l’expression de notre gratitude aux donateurs qui permettent, par leur contribution, la réalisation d’une grande diversité de projets.
Noms ont déjà été inscrits dans les pages des livres d’honneur du KKL-JNF, notamment Benjamin Ze’ev Herzl, Albert Einstein, le baron Rothschild, David Ben Gourion et Henrietta Szold, la première femme à diriger le sionisme, ainsi que d’importants communautés, organisations et personnes cherchant à exprimer leur soutien à Israël et à partager son destin.
Relié en cuir avec un outillage doré en forme de soleil, de fleurs, de gerbes et d’une vigne. Sur la page de titre sont écrits les noms des premiers donateurs, avec le don de Johann Kremenezky en haut. Un soleil se levant dans les champs, entouré d’un cadre décoré de gerbes et de vignes, apparaît sur la reliure – un indice d’une nouvelle ère dans la vie de la nation retournant sur sa propre terre.
Le livre « Bezalel » illustre la première école d’art et de design en Israël, créée par Boris Schatz, Meir Gur-Arie et Ze’ev Raban. Il présente une image pastorale d’un agriculteur travaillant son champ avec deux bœufs. L’ouvrage est relié dans une combinaison élégante d’argent tissé et de signes du zodiaque en argent doré, enrichi de pierres précieuses. La reliure est également agrémentée de paysages bibliques et de scènes agricoles.
La couverture, réalisée en bois, représente un fermier labourant sa terre, peut-être avec la mer de Galilée en arrière-plan.
La couverture de ce livre, qui marque le vingt-cinquième anniversaire du KKL-JNF, représente une carte de la Terre d’Israël sans le Néguev, qui n’avait pas encore été achetée. La carte d’Israël est décorée avec les symboles des douzecôtes d’Israël en cuivre, faisant allusion à l’idée que le peuple juif hériterait de la terre dans son intégralité.
La couverture représente un paysage agricole pastoral en Terre d’Israël, dans un style biblique.
Depuis l’époque de la guerre d’indépendance. La couverture représente la carte de l’État d’Israël nouvellement créé.
« La terre est la patrie », en l’honneur de ceux qui se sont installés en Israël. Les reliefs sur la couverture représentent la construction, l’agriculture, l’immigration, l’assèchement des marécages, l’industrie et la randonnée dans les forêts du KKL-JNF.
La couverture entière est une peinture de pionniers enlevant des pierres d’un champ et un bulldozer dégageant le chemin.
Dédié au drainage du lac Hula, dans lequel le KKL-JNF a joué un rôle majeur. La couverture, en noir et or, représente des champs cultivés, une grue et un bateau.
La couverture contient l’image d’une fenêtre dans une ancienne maison avec une arcade au-dessus, à travers laquelle le Dôme du Rocher est visible.
Le livre marque le centième anniversaire de la colonisation juive en Terre d’Israël, le soixante-dixième anniversaire de la fondation du kibboutz Degania, le centième anniversaire de la création de Petah Tikva, la création des communautés perchées sur les collines en Galilée, l’installation du Rafiah Salient, le 80e anniversaire du KKL-JNF, le projet Jewish Child Forest et le traité de paix avec l’Égypte.
La couverture contient un relief doré en forme d’amulette, avec une étoile de David décorée de végétation entrelacée en son centre.
Lors de la convocation du cinquième Congrès sioniste en 1901, la charte dont Herzl rêvait semblait bien lointaine. En conséquence, Yona Kremenetzky, un industriel et ingénieur en électricité, décida d’exhorter Herzl et les dirigeants du nouveau mouvement sioniste à créer un fonds qui rendrait la propriété de la terre au peuple juif, indépendamment de toute mesure politique. Kremenetzky, qui voyait la terre d’Israël dans son esprit, savait que le chemin le plus sûr pour l’atteindre ne passait pas par la politique internationale, mais par le cœur du peuple juif et son désir ardent pour sa terre.
Maintenant que le Congrès avait ratifié la création du Fonds, un Kremenetzky extatique annonça qu’il apportait une contribution de 10 livres, la première contribution enregistrée au crédit du Fonds. Herzl ne tarda pas à suivre le mouvement, annonçant sa propre contribution, et fut immédiatement rejoint par David Wolffsohn. D’un seul coup, après la décision historique de créer le Fonds, les délégués de divers pays, dont beaucoup n’avaient que quelques secondes avant de voter contre sa création, s’approchèrent de la plateforme pour annoncer leurs contributions. Ces contributions devaient être inscrites sur la première page du premier volume du Livre d’Or du Fonds.
Lors d’une autre session du cinquième congrès sioniste, Kremenetzky fut élu président du Fonds. Lui, qui avait été si catégorique dans la réalisation de la vision de Schapira, était largement perçu par les membres du congrès comme l’homme qu’il fallait pour ce travail. Un mois plus tard, il installait le siège social à Vienne et commençait à réfléchir aux moyens d’implanter le Fonds dans le cœur des sionistes. Il était clair pour lui que le KKL-JNF, tel qu’il avait été défini, ne pouvait remplir sa mission que grâce aux dons du peuple juif et, à cette fin, il suggéra trois entreprises uniques qui font toujours partie du Fonds depuis lors.
Il est à l’origine du Livre d’Or, dans lequel il a suggéré d’inscrire les noms des personnes honorées et/ou des donateurs pour les dons destinés à l’achat de terres en Eretz Israël. Les frais d’inscription au Livre d’Or seraient, selon lui, une expression symbolique de la participation personnelle à l’entreprise sioniste.