Hier soir se tenait à la synagogue de l’ACIP 16 la cérémonie du Yom Hazikaron proposée par le KKL en hommage aux soldats israéliens tombés sous le drapeau (25 240 depuis 1948) et aux victimes du terrorisme, 5 080 civils simplement assassinés parce Juifs ou Israéliens.
Ouverte par le docteur Robert Zbili, président du KKL, cette commémoration avait une résonance particulière au regard des événements tragiques du 7 octobre qui sont encore dans nos mémoires vives , et à l’absence insupportable des 59 otages retenus à Gaza.
Entre mise en berne du drapeau, allumage de la flamme du souvenir, prières et recueillement, le témoignage du sergent-chef Ruben Krief, et de poignants messages testamentaires de jeunes soldats, telles de véritables leçons de vie, lus par les militants de l’Habonim Dror ou de Moadon, et ponctués par la chorale des enfants Reouvenim, nombreux étaient ceux rassemblés pour honorer la mémoire de ces héroïnes et héros qui ont donné leur vie pour Israël — le foyer du peuple juif.
Yom HaZikaron, cette année, n’est pas qu’un moment de souvenir. Il est un appel à la vigilance et à la détermination. Car le combat pour Israël est quotidien.
Des dizaines de milliers de soldats sont engagés dans la bande de Gaza, au Liban-Sud, en Syrie, en Judée-Samarie, au cœur même de nos villes. Et d’autres dizaines de milliers seront appelés, demain, pour poursuivre notre cause commune : défendre un peuple libre sur sa terre.
Au KKL, nous savons que la terre d’Israël ne se rêve pas — elle se construit, elle se défend. Nous plantons des forêts, mais nous enracinons aussi l’espoir. Nous construisons des routes, mais nous traçons aussi le chemin pour le futur des nouvelles générations.