Les activités de reboisement duKeren Kayemeth leIsraël initiées dès la fin de la domination ottomane se multiplièrent à partir de 1919 et se poursuivirent jusqu’à la fin du mandat britannique. A sa création, le KKL avait pour but d’acquérir des terres puis rapidement leur aménagement axé sur l’agriculture et l’implantation d’arbres s’imposa comme nécessaire pour faciliter l’installation de populations juives. Le reboisement intensif mené par le KKL a garanti du travail aux nouveaux arrivants qui furent employés comme gardes forestiers et planteurs chargés des soins et du développement des forêts et des pépinières.
Après l’établissement de l’État d’Israël en 1948, la politique de reboisement à prit une grande ampleur, au point de devenir l’une des principales activités du KKL. On observe un reboisement en particulier dans le Néguev avec les plantations des forêts de Yatir et de Lahav, mais également en Galilée et sur la chaîne du Carmel dont les terrains furent massivement reboisés. Ce fut aussi le cas sur les monts de Judée et dans le couloir de Jérusalem.
Acteur clé des initiatives environnementales nationales depuis plus d’un siècle, le KKL a été le fer de lance de la création, la gestion et la préservation de centaines de milliers d’acres de forêts naturelles, de bois et de poumons verts urbains dans tout Israël. Ses projets forestiers inégalés, comprenant la plantation de 240 millions d’arbres, ont augmenté les zones forestières de 1 800% depuis la naissance de l’État d’Israël.
Le KKL promeut une politique d’afforestation durable conforme aux préoccupations environnementales mondiales.
Il entretient 250 000 acres de forêts naturelles et de bois, s’emploie à prévenir les incendies de forêt et met en place des programmes avancés de régénération des forêts. Il favorise la biodiversité, protège les espaces verts d’un aménagement urbain incontrôlé et développe les poumons verts dans les villes. Ces activités atténuent les changements climatiques, améliorent la qualité de l’air en réduisant les émissions de gaz à effet de serre et en augmentant la séquestration du carbone. Elles contribuent à la préservation de la qualité des sols et de l’eau et luttent également contre la désertification. Les forêts du KKL absorbent près de 3,7 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an.
Ses campagnes d’information sensibilisent le public au respect et à la préservation des forêts, espaces verts et sentiers du pays. Le KKL qui a déjà permis la plantation de plus de 240 millions d’arbres sur une superficie de 100.000 hectares, se soucie également de la préservation des 40.000 hectares de garrigue naturelle et d’une superficie équivalente de pâture.
En 2011 le KKL a reconduit son projet national de reboisement (NOP22) qui définit, par force de loi, le statut des forêts d’Israël, classifie et détaille la configuration des différentes forêts, leur préservation et leur intégration dans l’environnement sous l’égide d’un plan de longue durée.
Au niveau mondial comme au niveau local, les forêts jouent un rôle essentiel dans le maintien d’un environnement de qualité tant pour les hommes que pour la faune et la flore dans les zones industrielles comme dans les zones résidentielles. Les plantations ont permis d’améliorer la qualité de vie des citoyens qui jouissent de grands espaces verts et de forêts propices aux loisirs. Les réalisations du KKL trouvent leurs sources dans la prophétie d’Isaïe : « Dans le désert je ferai croître le cèdre, l’acacia, le myrte et l’olivier dans la campagne stérile je planterai, avec le cyprès, l’orme et le buis ». (Isaïe 41, 18-19)
Les projets peuvent être individuels ou collectifs. Les plantations donnent lieu à des cérémonies émouvantes prises en charge par le KKL, des plaques gravées au nom du bénéficiaire y sont dévoilées et les proches peuvent se réunir au centre d’accueil des visiteurs de la forêt. Depuis 1901, plus de 240 millions d’arbres ont été plantés en Israël, grâce au KKL et à ses sympathisants du monde entier.