Plus de cinq mois après le début de la guerre, le sud d’Israël a besoin d’aide pour guérir.
Yaniv Maïmon, directeur du Keren Kayemeth LeIsraël-Jewish National Fund (KKL-JNF) pour la région Sud, a une responsabilité énorme. C’est parce que cette région englobe 53% de la superficie de l’État d’Israël, d’Ashdod et Ashkelon sur la côte méditerranéenne vers l’Est jusqu’à Kiryat Malachi et Kiryat Gat, la mer Morte, les communautés de la bordure de Gaza, et vers le sud jusqu’à Eilat.
Depuis le début de la guerre le 7 octobre, le KKL-JNF a étendu ses ressources dans le sud d’Israël pour aider ceux qui en ont le plus besoin, allouant plus de 200 000 shekels à des activités éducatives pour les habitants de Sdérot. « Nous avons été l’une des premières organisations à soutenir le transfert des résidents du Sud vers les hôtels où ils ont été évacués », explique M. Maïmon. « Une fois qu’ils sont arrivés dans les hôtels, nous avons investi dans des activités éducatives avec des spectacles musicaux, des artistes et d’autres événements dans des hôtels à Jérusalem, à la mer Morte, à Tel Aviv et à Netanya».
D’autre part, le KKL-JNF a soutenu financièrement le Centre de résilience de Sdérot, le MerKaz Hossen et y a mené des activités conjointes pour soigner les habitants de Sdérot qui ont besoin d’aide pour faire face au stress provoqué par les tirs de roquettes depuis Gaza.
Credit: Yossi Zamir, KKL-JNF Photo Archive
Activités du KKL-JNF pour les enfants déplacés.
Yaniv Maimon souligne que même avant la guerre, le KKL-JNF était un acteur important au sein de la ville de Sdérot. Le Keren Kayemeth y construit actuellement un centre du patrimoine doté de technologies de pointe, qui sert de lieu parascolaire agréable pour les adolescents des communautés périphériques. Les programmes encouragent la réussite scolaire et la découverte créative, en adéquation avec la prise de conscience des valeurs sionistes et environnementales.
A Sdérot, le KKL-JNF est également partenaire du programme « H’izouk » (renforcement en hébreu) pour un montant de 15 millions de shekels qui sera versé à la municipalité sur une période de trois ans, ce qui permettra de développer des projets locaux en collaboration avec le Keren Kayemeth LeIsraël.
Le KKL-JNF a également participé au renforcement de la sécurité en soutenant financièrement des équipes de sécurité d’urgence dans les communautés situées à moins de sept kilomètres de la frontière avec Gaza. De plus, le KKL-JNF a aidé, à hauteur de 1 million de shekels, chaque municipalité et conseil local de la bordure de Gaza et a financé dix ambulances pour les unités de Tsahal opérant à Gaza.
L’un des projets les plus ambitieux du KKL-JNF dans le Sud est son projet de construction d’un site commémoratif dans la forêt de Re’im, où 364 personnes ont été assassinées par les terroristes du Hamas lors du festival de musique Nova le 7 octobre. À la fin du mois de janvier, peu avant Tou Bichvat, les familles endeuillées ont participé à une cérémonie de plantation d’arbres dans l’aire de pique-nique du kibboutz Re’im.
Un autre projet commémoratif du KKL-JNF est « le Chemin des héroïnes » dans le parc d’Ofakim, qui commémore les héroïnes tombées au combat. Les visiteurs du parc peuvent scanner un code spécial avec leur téléphone pour entendre les histoires héroïques de femmes courageuses.
« Dans les localités de la bordure de Gaza, nous restaurons les zones ouvertes, les forêts, les parcs et les monuments, et nous répondons aux besoins des municipalités locales », résume M. Maimon.
De nombreux projets vitaux ont été rendus possibles grâce au soutien des amis du KKL-JNF dans le monde entier.
Credit: Courtesy of KKL-JNF
Credit: Bonnie Sheinman/KKL-JNF Photo Archive