Après la trêve du 15 janvier 2025, le Hamas a refusé de prolonger le cessez-le-feu, préférant conserver les otages plutôt que d’accepter un accord. Ce refus ne relevait pas d’une simple tactique de négociation, mais s’inscrivait dans une stratégie militaire active, visant à gagner du temps pour reconstruire ses capacités d’attaque et planifier de nouvelles opérations offensives.
Des renseignements israéliens et occidentaux ont révélé que le Hamas réarmait ses forces, restructurait ses unités et renforçait son arsenal de roquettes. Des tunnels stratégiques, utilisés pour infiltrer des combattants en Israël, étaient en reconstruction. Des preuves d’une offensive massive, coordonnée et imminente ont été établies.
Le chef militaire du Hamas a publiquement déclaré son intention de relancer la guerre pour anéantir Israël. L’organisation n’a jamais cessé son effort de guerre, considérant le cessez-le-feu comme une simple pause tactique. Ces éléments démontrent une menace immédiate et existentielle, renforçant la nécessité pour Israël d’agir avant qu’un second 7 octobre ne se produise.
Les déclarations officielles du Hamas, alliées aux preuves matérielles de réarmement, confirment que la menace n’est pas hypothétique mais bien en cours. L’inaction aurait placé Israël dans une situation de vulnérabilité stratégique, exposant sa population à une nouvelle attaque de grande ampleur.
En outre, la détention prolongée des otages israéliens constitue une violation grave du droit international et maintient un état de guerre permanent. Selon l’article 51 de la Charte des Nations Unies, un État peut agir en légitime défense lorsqu’il est victime d’une agression armée. Ici, l’agression ne s’est jamais arrêtée.
Les otages sont utilisés comme levier stratégique par le Hamas pour dicter les termes du conflit, une pratique qui expose Israël à un chantage constant. Face à l’inaction diplomatique et au refus du Hamas de libérer les captifs, l’option militaire devenait inévitable.
Israël a donc agi dans un cadre juridique clair :
– Nécessité : la menace était réelle et imminente.
– Proportionnalité : l’opération vise des bastions militaires du Hamas.
– Distinction : des ordres d’évacuation ont été donnés aux civils.
Israël ne pouvait attendre d’être attaqué une seconde fois. L’inaction aurait mis en danger sa population et affaibli sa capacité de réponse. Conformément au droit international, l’État hébreu avait le droit et le devoir d’intervenir pour protéger ses citoyens et empêcher une nouvelle tragédie.
La légalité du principe même de l’intervention ne fait aucun doute. Israël devait agir face à un ennemi déclarant ouvertement vouloir reprendre la guerre et détenant toujours des otages israéliens en violation des conventions internationales.