Daniel Atar, Président mondial du KKL, a fait le déplacement à Paris, le 3 mai 2017, afin de déclarer officiellement, avec le Dr. Robert Zbili, Président du KKL de France, l’ouverture de ce fonds. Cette création revêt une grande importance, d’une part pour le KKL qui élargit son champ d’activité en s’engageant dans le domaine social, et d’autre part pour encourager et accompagner les étudiants désireux de faire leur Alyah.
Le KKL est tout à fait conscient des frais auxquels doit faire face un jeune, vivant seul en Israël, et des dépenses engagées par sa famille, et cela peut en décourager plus d’un. Entre 300 et 400 étudiants renoncent chaque année à faire des études en Israël, faute de moyens de subsistance. Le but de ce projet sera la prise en charge de ces frais, afin de permettre aux jeunes de poursuivre leurs études en toute sérénité.
La bourse SAIOVICI sera donc définie comme une bourse de subsistance, puisque les frais de scolarité sont effectivement pris en charge, en grande partie, pendant trois ans pour les nouveaux immigrants.
Elle permettra d’encourager l’Alyah des jeunes en les aidant à poursuivre des études, à faciliter leur intégration par un soutien financier et à soutenir les familles aux revenus modestes dont les enfants étudient en Israël.
En novembre 2019, le KKL mondial a décerné 350 bourses à des jeunes étudiants de tous pays et de tous milieux. De plus, une centaine de bourses ont pu être distribuées à des étudiants francophone, olim hadachim, dans le cadre du fonds de bourse « Edy et Mireille Saiovici » ainsi que du projet « Israël 2040 » du KKL. L’objectif de ce projet est de soutenir les jeunes vivant dans les régions du Néguev et de la Galilée afin de les aider à acquérir des compétences mais aussi de créer un élan économique dans ces régions, en partant du principe que le renforcement des villes de la périphérie renforcera l’ensemble du pays.
Depuis sa Roumanie natale, Edy Saiovici voyait trôner dans la maison familiale la fameuse « boîte bleue » du KKL, qu’ils avaient pris l’habitude de remplir, de père en fils pour soutenir Israël. Arrivé à Paris dans les années 50, il travaille en tant qu’expert-comptable au théâtre Tristan Bernard, qu’il achètera par la suite avec le théâtre de La Pépinière. Son mariage avec Mireille ne lui a pas donné la joie d’avoir des héritiers.
Sioniste dans l’âme, c’est tout naturellement qu’il s’adressa au Départements legs et testaments du Keren Kayemeth Leisraël, afin d’avoir un aperçu de ses activités et actions. Les contacts réguliers noués au cours de nombreuses années l’ont décidé, en accord avec sa femme, à léguer une partie de ses biens au KKL. Avec une demande spécifique : que le produit du legs soit affecté à un fonds de bourses pour étudiants. Sa volonté est aujourd’hui respectée avec la création du « Fonds de bourses SAIOVICI », un fonds de bourses dédié aux jeunes de pays francophones étudiants en Israël.