Le Keren Kayemeth Leisraël (KKL) – ou Fonds national juif – exerce, depuis 120 ans, une multitude de missions en faveur du développement d’Israël et de la qualité de vie de tous ses résidents : défrichement, assèchement de marécages, afforestation, aménagement de nouvelles localités, de terrains pour l’agriculture, d’espaces verts et de sites touristiques, construction d’infrastructures, de routes et de réservoirs d’eau, conservation des sols et réhabilitation de rivières, restauration de sites archéologiques, recherche de pointe en agronomie, éducation aux valeurs juives, à l’amour de la terre d’Israël et au respect de l’environnement, etc. Une œuvre essentielle, constitutive de l’épopée sioniste.
Le cinquième congrès sioniste de Bâle concrétise une idée émise quatre ans auparavant par le professeur Zvi Hermann Shapira (1840-1898) et soutenue par Theodor Herzl : la constitution d’un fonds national destiné au rachat de terres en Eretz Israël. La motion en faveur de la création du Keren Kayemeth Leisraël est officiellement adoptée le 29 décembre 1901 (19 Tévèt 5662) par 105 voix contre 82. Son tout premier donateur et président, Yona Kremenetzky, appuie la proposition du banquier galicien Haïm Kleinman de distribuer au sein des communautés juives de diaspora des boîtes bleues pour la rédemption de la terre d’Israël.
Le KKL contribue financièrement à la création de Tel-Aviv, première ville juive moderne, et du quartier Hadar à Haïfa. Il achète également les terres sur lesquelles seront édifiés le Technion et le lycée scientifique de Haïfa, l’Université hébraïque de Jérusalem (inaugurée en 1925) et le lycée Herzliya de Tel-Aviv.
En 1909, l’institution sioniste participe également à la fondation de la première kvoutsa, De- gania, sur la parcelle d’Um Juni. L’année suivante, 3500 dounams (350 hectares) sont acquis par Yehoshua Henkin, au nom du KKL, dans la vallée de Jezréel, où devait être fondée la ferme coopérative de Merhavia (1911).
Le KKL s’associe à la création de nouveaux quartiers en faveur des immigrants du Yémen à Petah Tikva, Rehovot, Hadera, Rishon-le-Tsion, Nes Tsiona, Zikhron Yaakov,Yavniel et Beer Yaakov.
Malgré l’extrême rigueur de la Première Guerre mondiale, la collecte au profit du KKL s’intensifie du fait de la mobilisation sans précédent des Juifs américains, qui parviennent à suppléer la défaillance financière de leurs coreligionnaires européens. Les fonds recueillis permettent d’alléger les souffrances du yichouv, confronté à la famine, aux expulsions, ainsi qu’à une invasion dévastatrice de sauterelles.
Le KKL organise du reste des travaux d’intérêt public pour pallier le déficit d’emplois (assèchement de marécages, plantation d’arbres, construction de routes…).
Deux nouvelles parcelles sont achetées par Yehoshua Henkin dans la vallée de Jezréel. Un mochav, Nahalal, et deux kibboutzim, Ein Harod et Tel Yossef, y sont établis.
Le KKL rachète des terres dans la baie de Haïfa et la vallée de Zevulon. La première banlieue de travailleurs est construite en bordure de Haïfa.
Le Mouvement des enseignants du KKL commence à diffuser les valeurs portées par l’institution sioniste au sein du réseau scolaire d’Eretz Israël.
Le KKL acquiert de nouvelles terres dans la vallée de Jezréel et la baie de Haïfa, ainsi que dans la vallée de Hefer, où allait être fondé, après trois ans de travaux, le village de Kfar Vitkin.
Le KKL rachète des terres dans la vallée de Beth Shean et participe à la création de 23 villages agricoles dans les vallées du Sharon, de Hefer et de Jezréel.
Détenteur, au nom du peuple juif, de 350 000 dounams (35 000 hectares) de terres sur lesquels 108 localités ont été fondées et 1 700 000 arbres, plantés, le KKL entreprend la construction de plusieurs banlieues de Haïfa (Kiryat Motskin, Kiryat Bialik et Kiryat Shmuel).
En réponse aux émeutes arabes meurtrières qui éclatent en 1936, il concourt à l’édification des villages « tour et muraille » dans les régions encore inhabitées.
Le KKL acquiert des terres en Haute-Galilée, et les kibboutzim Dafna et Dan voient le jour dans le nord d’Eretz Israël.
À l’heure où la puissance mandataire impose de nouvelles restrictions à l’immigration juive, douze points de peuplement sont créés, dont sept dans la seule journée du 23 mai 1939. Cette même année, la première localité agricole du Néguev, le kibboutz Negba, est établie.
En dépit de la guerre et des interdictions britanniques, le KKL parvient quasiment à doubler ses possessions foncières, en accroissant ses acquisitions de 400 000 dounams (40 000 hectares). Il poursuit notamment ses efforts d’implantation dans le Néguev (Gevulot, Beth Eshel, Revivim, kibboutzim Beerot Itzhak et Nir Am…), où il entend encourager le peuplement par le biais d’une agriculture adaptée au milieu désertique. Dans la nuit du 6 octobre 1946, mille pionniers fondent à la hâte onze nouveaux points de peuplement dans le désert sur des terres acquises par le KKL, afin que le Néguev n’échappe pas au futur État juif. De nouveaux kibboutzim allaient bientôt étoffer la présence juive dans la région.
Au moment où l’État d’Israël est proclamé, le KKL dispose d’un million de dounams de terres (100 000 hectares), sur lesquels prospèrent 230 localités et cinq millions d’arbres. plantés. Au cours de la guerre d’Indépendance, le KKL vient en aide aux localités isolées et participe à la création de 27 nouveaux villages. Par ailleurs, il fournit à des dizaines de milliers d’immigrants leurs premières sources de revenus (travaux de défrichement et d’afforestation). En outre, les timbres qu’il édite servent temporairement de timbres-poste officiels.
Le KKL entreprend de vastes travaux d’assèchement des marécages de la vallée de la Hula, en Haute-Galilée, permettant, au terme de l’opération (1958), de mettre à la disposition des agriculteurs 60 000 dounams (6000 hectares) de terres supplémentaires. Il plante cette même année la forêt des Martyrs, à la mémoire des victimes de la Shoah.
Le KKL entame des travaux de développement foncier dans le corridor de Jérusalem et dans la région de Lakhish.
Le KKL se lance dans le reboisement intensif de la Haute-Galilée, fournissant ainsi des emplois à des dizaines de milliers de nouveaux immigrants. Il s’investit au demeurant dans la création de nouveaux villages dans la région du Hefer, afin de loger les nouveaux venus dans des conditions décentes. En 1957, il défriche des terres et ouvre une route dans la région d’Adoulam et débute la plantation de la forêt de Jérusalem. C’est également en 1957 que le baron de Rothschild décide de céder la quasi-totalité de ses terres au KKL.
La Knesset adopte la loi fondamentale sur la terre, basée sur les préceptes bibliques et le principe du KKL de propriété nationale de la terre. En 1961, une convention historique est signée entre le KKL et le gouvernement israélien : l’institution sioniste se voit officiellement attribuer les missions de développement foncier et de reboisement, sans oublier l’éducation sioniste. À cette époque, quelque 600 localités occupent les terres du KKL. Du reste, ce dernier orchestre les opérations de défrichement le long des frontières : Almagor est établi dans la région de Korazim, EinYahav et Neot dans la Arava, Maale Gilboa en Galilée.
Le KKL défriche le mont Gilboa et inaugure une opération d’implantation de grande ampleur en Galilée. Plusieurs villages sont créés le long de la frontière libanaise (Avivim, Dovev, Shtoula, Zarit, Adamit et Biranit).
Le KKL plante la forêt du Canada à l’ouest de Jérusalem et inaugure le mémorial Yad Kennedy. Il s’emploie également à développer la région de Modiin.
Le KKL débute la plantation de la forêt de Yatir, dans le nord du Néguev. Éclatante victoire sur le désert, elle constitue aujourd’hui la plus grande forêt plantée d’Israël (4 millions d’arbres de différentes espèces).
Des routes stratégiques sont ouvertes à la veille de la guerre des Six Jours, notamment sur le mont Gilboa. Après la victoire éclair de Tsahal, le KKL s’investit dans la construction d’infrastructures dans le Golan, dans la vallée du Jourdain et dans le Gouch Etzion, au sud de Jérusalem. Dans le sud du pays, il œuvre à la création des kibboutzim Ein Gedi, Mitzpe Shalem, Neot Hakikar, Hatseva, Ein Yahav, Grofit, Yotvata et Eilot.
Le KKL s’engage dans des travaux de défrichement foncier et de construction de routes dans des régions isolées.
Surnommé « le bulldozer du pays », le KKL entreprend la construction de routes sur le Hermon et dans le Gouch Etzion.
Le reboisement s’intensifie. Le nombre d’arbres plantés par le KKL atteint cent millions.
Le KKL contribue au développement de dizaines de localités dans les collines de Galilée et de Judée.
Dans le cadre de l’opération « Judaïsation de la Galilée », le KKL met en valeur deux nouvelles zones de peuplement, Tefen et Segev. Les nouvelles localités sont qualifiées de mitzpim, « points d’implantation ».
Le KKL ouvre le parc de l’Indépendance américaine à l’ouest de Jérusalem.
Le KKL réalise, en urgence, les opérations de défrichement en faveur du bloc de villages de Pitkhat Shalom dans le nord-ouest du Néguev, où sont réinstallées les familles évacuées des implantations du Sinaï après la signature du traité de paix avec l’Égypte.
Le KKL étend ses activités de reboisement dans la région de Jérusalem, formant une « ceinture verte » de plus d’un million d’arbres autour de la capitale israélienne.
Le KKL aménage les parcs de Nitsanim et de Sapir dans la Arava.
Le KKL bâtit des infrastructures touristiques sur les rives du lac de Tibériade et à Sataf, près de Jérusalem, où est restauré un site d’agriculture ancienne.
Des réservoirs d’eau sont construits dans les vallées de la Arava et de Beth Shean, ainsi qu’un lac artificiel dans le parc de Timna.
Le KKL met en valeur plusieurs sites archéologiques, à Beth Shean et dans le parc Jabotinsky à Shuni.
Un site récréatif étendu est aménagé au nord du lac de Tibériade, ainsi que de grands parcs dans le Néguev (Eshkol, Golda,Yeruham et Dimona). Le KKL réalise l’infrastructure touristique de Mitzpe Ramon. En outre, la campagne « Arbre pour arbre » permet de restaurer et replanter les forêts détruites par les incendies.
De nouvelles méthodes de rétention d’eau de pluie sont mises au point dans le Néguev (Beersheva, Ofakim). Le KKL aménage parallèlement le réservoir de Shifa dans la vallée de Beth Shean.
Le KKL contribue à l’intégration des vagues d’immigration issues de l’ancien bloc communiste et d’Éthiopie en préparant les fondations de dizaines de milliers d’unités de logement à travers le pays, en créant de nouveaux emplois, en développant l’infrastructure touristique et en accueillant les enfants d’immigrants dans ses camps de vacances.
Tout en poursuivant ses travaux en faveur des olim (nouveaux immigrants), le KKL planifie la construction de six réservoirs supplémentaires dans la vallée de Beth Shean, ainsi qu’un réseau de barrages et réservoirs autour du nahal Bessor, dans le Néguev.
Le KKL assainit les rivières de Kishon et de Lakhish, afin de contrer les risques d’inondation.
Dans le cadre des accords israélo-jordaniens, le KKL construit des réservoirs d’eau dans la vallée du Jourdain (Neve Or, Hemedia et à Merav). Par ailleurs, il met sur pied un programme de réhabilitation de la vallée de la Hula, asséchée quarante ans plus tôt. En effet, un processus chimique de dégradation des couches de tourbe risquait de compromettre gravement la qualité des eaux du lac de Tibériade, principal aquifère du pays. Aussi, le KKL décide-t-il de réimmerger une partie de la vallée et d’y créer une réserve naturelle lacustre. Site de transit de millions d’oiseaux migrateurs, le parc de la Hula est devenu depuis une attraction touristique particulièrement prisée par les passionnés d’ornithologie et les amoureux de la nature.
À l’occasion de la célébration des 3000 ans de Jérusalem, le KKL inaugure le jardin des Enfants d’Israël dans la forêt de la Paix. Il aménage des espaces verts à l’entrée de la ville d’Ashdod, ainsi que des parcs dans les forêts de Shaar Hagai et d’Eshtaol à la mémoire du Premier ministre Itzhak Rabbin, assassiné le 4 novembre 1995. Il initie également, cette année-là, son « Plan d’action Néguev », visant à développer le grand désert israélien, priorité nationale. Pour ce faire, il construit des réservoirs d’eau, des bassins de pisciculture, encourage la plantation d’oliviers et autres activités agricoles.
Lors de l’opération « Raisins de la colère », en 1996, le KKL réalise de nouvelles routes de sécurité et perfectionne ses mesures de lutte contre les incendies.
En l’honneur du centenaire du premier congrès sioniste, le KKL crée de nouveaux sites de loisirs. Le parc Rabin est inauguré, tandis que les forêts de Shaar Hagai sont restaurées à la suite des incendies dévastateurs de l’été.
Le KKL poursuit son action de protection contre les incendies et les dégâts causés à l’environnement. Il crée une cellule d’alerte et d’intervention contre les feux de forêt.
Le KKL renforce son « Plan d’action Néguev », initié au milieu des années 1990 et destiné au développement économique et humain du Sud israélien. Il poursuit également son activité de restauration de lits de rivière endommagés.
Le KKL célèbre son centenaire en Israël et dans le monde entier.
Le KKL réhabilite le nahal Alexander, ancien cours d’eau abandonné à la pollution. Il obtient pour cette œuvre écologique d’envergure le premier prix d’un concours international organisé par « l’Australian International River Festival ».
Le KKL oriente principalement ses efforts en direction des régions périphériques d’Israël, le Néguev et la Galilée. Par ailleurs, l’institution sioniste est reconnue comme ONG par les Nations unies.
À la suite de la décision israélienne de retrait unilatéral de la bande de Gaza, le KKL, mandaté par le gouvernement, consacre son savoir-faire et son énergie à la réinstallation des familles évacuées du Gouch Katif dans le Néguev. Afin de permettre à ces citoyens déplacés de retrouver au plus vite leur stabilité économique et psychologique, il effectue en un temps record des travaux de terrassement, de construction de serres et autres bâtiments. De plus, il construit des routes, plante 12 000 jeunes arbres et transfère 500 arbres matures dans les localités nouvellement créées, dénommées « Haloutziot ».
Le KKL lance une campagne de solidarité en faveur des habitants du nord d’Israël, confrontés aux bombardements du Hezbollah. Après la deuxième guerre du Liban, il s’implique dans la reconstruction d’infrastructures détruites (ex : poulaillers du kibboutz Misgav Am) et la réhabilitation des espaces verts. En effet, 800 000 arbres (forêts de Biriya, de Méron, de Hanita, de Beth Keshet et des monts de Naftali) et des centaines d’hectares de prairie ont été réduits en cendres malgré l’attitude héroïque des forestiers du KKL chargés de leur protection. L’institution sioniste tire parti de ce drame pour diversifier les espèces replantées et privilégier les essences les plus robustes face aux incendies.
Le KKL vient en aide aux habitants de Sderot et des localités environnantes en proie aux bombardements du Hamas. De nombreux programmes sont mis eu œuvre en leur faveur : construction de routes de sécurité et de bâtiments collectifs abrités, séjours éloignés des zones de conflit pour les enfants et leurs familles, etc.
À l’occasion du 60e anniversaire de l’État d’Israël, le KKL annonce le lancement de deux projets exceptionnels : la piste cyclable Tel-Aviv-Jérusalem et le parc Adoulam. Situé au pied des collines de Judée, cet impressionnant espace vert « biosphérique », devenu depuis le « parc de France » en Israël, combine activité humaine, respect de la nature et valorisation d’un riche patrimoine archéologique.
Investi depuis des décennies dans la construction de bassins de recyclage, le KKL inaugure son 202e réservoir d’eau à Maayan Tzvi Beth, dans le nord du pays.
Le KKL lance à Kfar Saba, à titre expérimental, le dispositif du biofiltre, destiné à collecter les eaux de pluies et à les débarrasser de leurs résidus polluants par le biais de couches de végétaux, de sable et de bactéries. En décembre, Israël est confronté au plus grave incendie de son histoire contemporaine sur le mont Carmel. Les forestiers et pompiers du KKL n’hésitent pas à risquer leur vie pour lutter contre des flammes de 30 à 40 mètres de hauteur, alimentées par une sécheresse extrême et des vents puissants.
À la suite du terrible incendie survenu en décembre 2010 sur le mont Carmel, causant la mort de 44 personnes, la destruction de 250 bâtiments et de 3500 hectares de forêt, sans oublier la faune et la flore, le KKL est chargé par le gouvernement israélien d’encadrer la restauration du site sinistré. Avec l’aide de ses amis du monde entier et grâce à l’expertise de ses forestiers, il s’emploie à contrer l’érosion des sols, à élaguer les zones trop denses, à accompagner la régénération naturelle, à replanter certains espaces avec des essences plus diversifiées et plus résistantes aux flammes et à reconstruire les aires récréatives endommagées. Grâce aux dons de ses antennes de diaspora, dont la France, le KKL se dote par ailleurs de nouveaux camions anti-incendie maniables et ultramodernes.
Tout en poursuivant son action de longue haleine en faveur de la réhabilitation du mont Carmel, du développement des périphéries et de la sécurité des résidents des localités frontalières, le KKL se consacre à un nouveau projet remarquable : le parc métropolitain de Jérusalem, une immense couronne verte périphérique dédiée à la nature et aux loisirs des résidents et visiteurs de la capitale israélienne.
Le KKL lance la campagne « Planter contre le terrorisme » à la suite de la guerre à Gaza de 2012 en soutien aux populations du sud du pays, particulièrement exposées aux tirs de roquettes et de missiles du Hamas.
Des routes de sécurité sont construites le long de la frontière avec l’enclave palestinienne, des abris mobiles sont fournis aux municipalités et des programmes éducatifs sont proposés.
Dans le nord du pays, le KKL participe à l’aménagement d’un site récréatif sur la ville de Nazareth Illit et d’un site Panoramique sur le mont Carmel à Karmiya.
Le KKL organise la grande exposition « Israël aujourd’hui et demain » au Palais Brongniart à Paris, avec 20.000 participants, à la découverte des réalisations du KKL en Israël. Des « classes de plein air » sont réalisées partout dans le pays afin d’encourager l’engagement de la jeunesse israélienne autour des valeurs environnementales. Une nouvelle confrontation militaire a lieu avec le Hamas, c’est l’Opération « Bordure protectrice ». Le KKL prend les devants et se mobilise pour les résidents du sud du pays. Ce sera aussi en novembre, le 1er voyage « Israël aujourd’hui et demain » qui emmène des décideurs politiques, économiques et des journalistes français à la découverte du pays.
À la suite d’une terrible catastrophe écologique dans la vallée de la Arava dans le désert du Néguev, avec la fuite d’hydrocarbures qui a dénaturé la faune et la flore de la région, le KKL a mis tous ses moyens disponibles pour permettre de limiter les dégâts et permettre à ce territoire de retrouver sa beauté initiale.
Le KKL est le partenaire principal du Pavillon d’Israël à l’Exposition universelle de Milan en Italie sur le climat, qui reçoit la visite de plusieurs millions de visiteurs pendant les 6 mois de l’Exposition.
Le KKL réaménage l’aire de rencontre parents-soldats de Bat Galim pour les marins et leurs familles de la base navale de Haïfa. Israël subit une catastrophe écologique sans précédent, notamment dans le Carmel, avec des dizaines de milliers d’hectares de forêts qui partent en fumée et plusieurs centaines d’habitations détruites.
Le KKL mobilise l’ensemble de ses moyens pour combattre ces feux dévastateurs et lance une campagne d’ampleur mondiale pour permettre la replantation de ses forêts.
Le KKL est à l’UNESCO. Dans ce lieu, où de nombreuses nations du monde déversent leur haine contre l’Etat d’Israël et sa capitale Jérusalem, le KKL rétablit symboliquement la vérité entre les murs de cette institution mondiale sur la centralité dans le judaïsme et pour l’Etat d’Israël de la Ville sainte.
Le KKL est partie prenante des nombreuses festivités célébrant les 50 ans de la réunification de Jérusalem, Capitale unie et indivisible de l’Etat d’Israël de par ses très nombreuses réalisations dans la ville pour l’ensemble de ses habitants. La première Maison d’excellence du KKL est ouverte à Nazareth Illit pour permettre le soutien et la réussite éducative de nombreux jeunes de cette ville de la périphérie d’Israël.
L’Etat d’Israël célèbre son 70ème anniversaire. Le KKL fête cet anniversaire en Israël et dans le monde entier auprès des communautés juives et des amis de la Terre d’Israël.
Le KKL lance les Bourses d’études du fonds « Mireille et Edy Saiovici ». Chaque année, 80 étudiants francophones installés en Israël bénéficeront d’une bourse dans le cadre de leurs études supérieures.
Le KKL reste aux côtés des populations d’Israël habitant autour de la Bande de Gaza. Les cerfs-volants incendiaires envoyés par les terroristes palestiniens détruisent les champs et les forêts de la région. Le KKL est engagé dans la lutte contre les incendies et dans le soutien des populations locales (abris mobiles antiroquettes, aides aux agriculteurs).
Après le temps des incendies, est venu le temps du reverdissement des forêts brûlées. Que ce soit à Ben Shemen, Tzora ou à Eshtaol, les besoins furent nombreux pour réparer les ravages du feu. Le KKL a continué de mobiliser ses donateurs pour replanter, régénérer, faire revivre ces pans de la Terre d’Israël.
Le KKL a lancé son programme « KKL-JNF 2040, vers le Pays de demain ». Notre organisation veut peser de tout son poids pour permettre de développer les deux grandes régions périphériques d’Israël, la Galilée et le Néguev, dans les domaines du développement économique, de l’éducation, des nouvelles technologies et du tourisme. Plusieurs dizaines de projets sont lancés.
La pandémie de la COVID-19 a littéralement mis à l’arrêt une grande partie de l’Humanité. Malgré la crise sanitaire, le KKL s’est mobilisé en faveur des jeunes et des populations en difficulté pendant et après la période de confinement : distribution d’ordinateurs pour suivre les cours à distance, bourses d’études…
En parallèle le KKL a réhabilité un observatoire panoramique dans la forêt d’Eshtaol, entre Tel Aviv et Jérusalem, « L’Observatoire Europe ». Ce lieu sera aménagé en site commémoratif en l’honneur des équipes médicales qui ont perdu la vie dans la lutte contre le Coronavirus. La création de la deuxième Maison d’excellence sera lancée dans la ville d’Ofakim au sud d’Israël, ainsi que l’installation de plusieurs aires de repos ou de sites panoramiques.