Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’Assemblée générale des Nations Unies, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de sa résolution 181.
Ce plan prévoit la partition de la Palestine mandataire en trois entités, avec la création d’un État juif et d’un État arabe, tandis que la ville de Jérusalem et ses lieux saints sont placées sous contrôle international en tant que « corpus separatum ». La partie attribuée au futur État juif est constituée des terres très majoritairement habitées par la population juive, dont la plupart ont été rachetées par le Keren Kayemet LeIsrael (KKL) dès le début du 20e siècle qui les a rendues habitables et cultivables.
La première partie du plan précise les dispositions de la fin du mandat britannique, du partage et de l’indépendance des deux futurs états et que le mandat doit se terminer dès que possible. Les Britanniques prévoient de se retirer le 1er août 1948 et le partage doit être réalisé au 1er octobre de la même année. La seconde partie du plan inclut une description détaillée des frontières proposées pour chaque État.
Le plan est accepté par les dirigeants du Yichouv. Il est rejeté par la quasi-totalité des dirigeants de la communauté arabe, y compris par le Haut Comité arabe palestinien, appuyé par la Ligue arabe qui annonce ses intentions de prendre « toutes les mesures nécessaires pour empêcher l’exécution de la résolution » et par certains États arabes qui déclarent leur intention d’attaquer l’État juif. Des émeutes et des attaques contre les juifs éclatent le lendemain du vote en Palestine mandataire, dans la plupart des pays arabes, où vivent plusieurs centaines de milliers de Juifs qui seront obligés de fuir leur terre après la création d’Israël.
Le 14 mai 1948, David Ben Gurion déclare la création de l’État d’Israël. Le lendemain, les troupes britanniques quittent la Palestine mandataire et les armées des pays arabes entourant le nouvel Etat déclenchent les hostilités.
La guerre d’Indépendance commence !
Le KKL-JNF débloque une somme exceptionnelle de 1,4 milliards de shekels pour la reconstruction des infrastructures civiles dans le Sud.
Depuis le déclenchement de la guerre, le conseil d’administration du KKL-JNF a décidé que ses efforts se concentreront sur la reconstruction des infrastructures civiles dans le Sud. L’institution a contacté le ministère des Finances afin que l’accord signé en mai dernier soit ajusté à la situation et que les fonds soient dédiés à plusieurs domaines dont la santé, l’éducation, l’agriculture, la protection sociale et le travail.
Découvrez toutes les initiatives menées par Keren Kayemeth LéIsraël-Jewish National Fund pour aider les Israéliens.